Le compte à rebours est lancé, dans moins de 30 jours, j'y serai, alors je mets à profit les quelques week-end qu'il me reste pour travailler le dénivelé. Et ce week-end, j'ai rendez-vous avec le Granier (1 933 mètres d'altitude) et La Pinéa (1 778 mètres d'altitude). Impossible d'aller plus haut en montagne à cause des conditions d'enneigement et d'avalanche. Tant pis, je travaille le dénivelé et le cardio et je me dis que j'aurai fait le maximum finalement.
Je vais donc faire l'ascension du Granier par le pas des barres avec un peu d'escalade à cet endroit comme vous le verrez plus tard. Une sortie de 12 kilomètres en 4h30. Un dénivelé positif de 900 mètres avec Hervé qui continue la préparation montagnarde : Merci !
Direction le Col de l'Alpetre où nous allons rester un petit moment car il y a devant nous un troupeau d'environ 30 bouquetins !! Juste incroyable. Et plus loin des chamois, la chance ! je n'en ai jamais vu d'aussi près.
Nous continuons notre ascension pour arriver au fameux "pas des barres" après avoir emprunté un chemin assez escarpé et j'ai du utiliser mes mains pour me hisser quelquefois, bon ça promet !
J'arrive au pied d'une roche et devant moi des câbles fixés dans cette roche : il faut se tenir aux câbles, prendre appuis sur ses pieds et pousser pour trouver un autre appui et monter. La complexité est que c'est assez raide, peu de place pour poser ses pieds et peu de prises pour les mains, donc concentration maximum... Je tends la main pour attraper un genre de rampe métallique (ouf!) et me trouve devant une "échelle " avec trois barres métalliques (= trois échelons), et que des câbles pour se tenir et se hisser.. Au total, sur une trentaine de mètres peut-être ? Je suis bien contente d'avoir réussi cette "épreuve", surtout qu'Hervé me dit que "Le goûter, c'est beaucoup plus dur !".
Le reste de la randonnée me semble plus facile, même s'il y a toujours beaucoup de rochers à franchir et encore un peu de neige.
Et nous arrivons au Granier dans la brume. Il n'est pas possible de s'en approcher car il y a eu un éboulement il y a quelques années. Donc restons prudent.
Et nous allons redescendre et passer par la Grotte aux ours. Hervé m'a demandé d'emporter ma lampe frontale (qui ne pèse pas lourd heureusement!). C'est impressionnant !
Il fait bien frais dans la grotte ce qui est plutôt agréable avant de redescendre, en passant par la grotte. Si Si Si !!
Le ciel est toujours autant brumeux, nous n'arriverons pas à voir le Mont Blanc. C'est dommage car la vue est magnifique sinon !! Une belle sortie en tout cas.