Si je fais le compte pour les derniers huit jours, j'en aurai passé quatre à la montagne ! Samedi dernier avec ma sœur et mes neveux, mercredi & jeudi avec mes amis parisiens et ce week-end de nouveau à Villard de Lans en famille. C'est bon pour l'entraînement ça !!
Le week-end ne s'annonçait pas très beau le samedi, avec brouillard et chute de neige dans la nuit de vendredi à samedi.
Direction le bas des pistes pour quelques descentes de luges et une randonnée l'après-midi vers la Fauge : deux heures de randonnée et 200 mètres de dénivelé..
Aujourd'hui, 28 février, le soleil se lève sur les montagnes. A 9h15, nous sommes prêts pour aller au Col Vert, l'objectif de la course, mais nous ne connaissons pas l'accessibilité au sommet et l'état des sentiers. Ce n'est pas grave, nous adapterons le trajet en fonction des contraintes en préservant la sécurité de tous... Comme je porte le pique-nique et l'eau, je laisse à l'appartement les bâtons et le piolet, une grave erreur, comme vous vous en rendrez compte plus loin !
Le Col vert se situe au niveau de la flèche rouge, à 1766 mètres. Nous partons de 1150 mètres, soit un dénivelé de 616 mètres environ. La durée de la course pour des adultes entraînés est de 1h55 par le chemin classique. Nous allons mettre 4h30 au total, (hors pause déjeuner) en nous arrêtant à 100 mètres de dénivelé de l'arrivée car le chemin devient trop escarpé avec beaucoup de passages enneigés et / ou verglacés. Et puis, comme il y a le couvre-feu, nous ne voulons pas non plus être en "infraction". Etant donné la fatigue aussi des plus jeunes (le petit dernier n'a pas encore 6 ans), il sera plus sage de faire demi-tour!
Le chemin grimpe vraiment pas mal au départ et je me dis que j'aurai bien remplacé les deux litres d'eau par deux bâtons ! Je porte aussi un énorme paquet de chips de 350 grammes, mais celui-là, je ne le laisse pas de côté car c'est la récompense des enfants. Tout le monde marche d'un bon rythme, malgré les grosses montées (!), et Maël aussi, alors qu'il y a encore quelques mois, il se trouvait dans un hôpital... Et là, il grimpe comme un chamois, entre les pierres et la neige pour rejoindre ses frères et sœur. On est fier de lui !
On ne dirait pas comme cela, mais c'est un peu raide, quand même et j'aurai bien aimé avoir mon piolet car je passe mon temps à glisser avec mes chaussures (ben oui, mes crampons sont aussi dans leur boite !) et le piolet m'aurait servi de support. Heureusement que ma fille va me faire une petite trace aux endroits légèrement périlleux: merci !
Nous allons être récompensés de nos efforts, car au bout de la montée, derrière des rochers, nous apercevons deux chamois ! C'est l'occasion d'une pause bien méritée pour les regarder sauter d'un rocher à l'autre avec largement plus d'agilité que nous !
Nous allons donc nous arrêter quarante cinq bonnes minutes avant le sommet, que vous pouvez imaginer entre les rochers vers les hauteurs. On ne se rend pas bien compte à l'image, mais l'arrivée est encore loin. En tout cas, une belle course avec des montagnards ravis de cette journée sous le soleil ! Au total pour nous, plus de 500 mètres de dénivelée positive, pas mal du tout ... A bientôt pour la prochaine ! Vive La Vie !
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